Mortemobire CODEX SULDER
   

Shëafel la cité onirique

La cité de Shëafel

Présentation RDH (sur les Routes D'Hélénia ancien monde de Nuilok)

Afin de pallier le manque de roleplay des joueurs, il a été décidé qu’une cité dite « légendaire » existerait dans Hélénia, où chaque joueur, considéré ou non comme Hélénien, arriverait automatiquement lors dans sa première connexion.


Cette cité permettrait de faire un certain tri parmi les joueurs ayant réellement l’envie de jouer, et ceux qui viendraient uniquement dans l’esprit d’ennuyer les autres joueurs. Par la même occasion, on pourrait tester le roleplay des joueurs et ainsi tenter de remettre dans le droit chemin ceux qui « dérivent » quelque peu dans le roleplay, histoire de les mettre en Quarantaine.

Présentation RDS

La cité onirique va être également utilisée dans le RDS. C'est un clin d'oeil à l'univers d'origine de la mécanique de jeu. Cette cité ne sera accessible qu'au cours de l'initiation des personnages. Elle va permettre au personnage de parfaire son entrainement. Voir document AM associé pour les détails de l,utilisation de Shëafel dans le RDS pour le coté modélisation.


Certains des éléments du background hélénien ne pourront pas être repris parfaitement dans le contexte Suldurien. Certaines adaptations et réajustements seront donc à envisager. Le document va s'enrichir en détails au fur et à mesure du développement de mode initiation.

La Légende

Une histoire me fut contée il y des années de cela, sonnant étrangement à mes oreilles. De telle façon que j’avais presque l’impression de la connaître déjà mais sans pouvoir m’en souvenir. C’est pourquoi j’ai demandé à ce qu’elle soit mise par écrit, bien que j’ai toujours toutes les peines du monde à trouver et à lire ce parchemin sans que quelque chose d’autre me distrait.


Il est dit qu’au sud des Montagnes de Carcarhûn et à l’ouest des Bois de Sylviora se trouve la légendaire cité de Shëafel. Protégée de toute intrusion extérieure par un sort centenaire lancé par Keheriel, un mage des plus puissant d’autrefois, dont la maîtrise des Aretaon Rhadamantus, plus communément appelés F’tagh’n, reste dans les annales.


Shë’afel était autrefois une paisible cité, plus cosmopolite qu’aucune autre des cités d’Hélénia. De par sa sérénité elle amenait nombre des nouveaux venus comme des anciens. Un regroupement extraordinaire de F’tagh’n caractérisait cette cité qui était donc le repère favoris des Thaumaturges. On raconte qu’un regroupement particulier c’était d’ailleurs formé là, on appelait ces Thaumaturges – qui d’après les rumeurs travaillaient sur un projet d’envergure gigantesque qui permettrait d’améliorer peu à peu la vie en Hélénia – le Cercle des Rêves.


A leur tête était d’ailleurs Keheriel, ce thaumaturge que nul n’a jamais pu égaler. Neuf autres des thaumaturges étaient à peu près d’égale puissance, bien que n’arrivant pas à la cheville de Keheriel. Après eux venaient quelques autres thaumaturges qui les aidaient dans leur travail, qui avaient leur importance mais moins que les dix premiers.


Hélas, la paix de la cité fut interrompue par la venue d’individus tout à fait différents de ceux qui y venaient habituellement. Des voleurs premièrement, dont la cupidité n’avait pas de bornes, et qui face à la naïveté des habitants de Shëafel n’avaient aucun mal à survivre, puis…arrivèrent des assassins, et, accompagnant ceux-ci, quelques fauteurs de trouble. Shëafel la sereine était perdue… Le Cercle des Rêves, plongé dans son projet, ne remarqua pas tout de suite les méfaits que subissait la magnifique cité. Puis, ayant enfin levé le nez de leurs expériences, ils firent la rencontre de quelques uns de ces individus. Se renseignant auprès de la population, ils se rendirent compte que la situation durait depuis quelques temps déjà. Levant en hâte un Conseil, les Dix décidèrent d’y remédier rapidement. A l’aide de sorts nouvellement élaborés, utilisant des F’tagh’n de différentes Sphères, ils réussirent à débarrasser la ville de ses vils intrus. Quelques uns réussirent à s’enfuir mais leur mémoire sembla brutalement altérée, et rien ne pû leur faire dire ce qui leur était arrivé.


Devant une nouvelle vague « d’invasion » par ce genre d’individus, le Cercle des Rêves interrompis sont projet, afin de mettre en place un puissant sort qui protègerait efficacement Shëafel. Cela sollicitait toutefois une dispersion des Dix à travers chaque cité d’Hélénia. D’autant plus que cela nécessiterait le sacrifice d’un des Thaumaturges, le sort demandant à la fois une part de l’énergie vitale du Thaumaturge, ainsi que l’utilisation des F’tagh’n.


L’impasse devant laquelle ils se trouvèrent lorsque le jour fut venu de lever la protection sur Shëafel amena Keheriel à être celui qui dû se sacrifier, ce qui était de toute façon son idée première. On se demande toujours si ce concours de circonstances ne fut pas provoqué par Keheriel lui-même. Une si longue expérience de la magie pouvait très bien l’avoir lassé de la vie.


Toujours est-il que lorsque le sort de Keheriel pris effet, nul en Hélénia ne put jamais plus prononcer le seul nom de Shëafel, ni même se souvenir où elle se trouvait. Les livres et tout récits qui parlaient de la cité ou s’en rapprochant furent bannis de toute pensée. Si l’on se demande pourquoi certains livres ne semblent avoir jamais été déplacés dans les bibliothèques d’Hélénia, pourquoi certains conteurs pourtant réputés ne peuvent pas se souvenir de parties entières de leurs récits, eh bien c’est sans doute que tout cela touche à Shëafel.


Les seuls à avoir encore connaissance de la cité furent les Thaumaturges du Cercle des Rêves. Ceux cis, furent téléportés à vitesse de F’tagh’n chacun dans une des cités d’Hélénia, et ils y vivront éternellement, s’assurant que nul, à moins de s’adresser à eux, ne puissent pénétrer dans la Cité de Shëafel, où réside un des Dix et quelques uns des autres thaumaturges du Cercle.


Car aujourd’hui, ne sont envoyés à Shëafel que les nouveaux venus en Hélénia, afin de vérifier qu’ils sont aptes à prendre un métier dans l’une des Neuf Cités. Y sont envoyés également, les individus ayant toujours vécu en Hélénia, mais n’y ayant jamais travaillé, ni acquis une habitation et qui désirent un jour débuter dans un métier. Tous ceux là sont envoyés au Thaumaturge de la Cité dans laquelle ils font leur demande, et afin de passer un « Rite de Passage » sont téléportés au plus vite à Shëafel afin d’y faire un apprentissage plus ou moins long selon l’adaptation des individus.


Les gens y vivent des jours paisibles jusqu’à être considérés comme aptes à prendre leur métier, et dans certains cas à acquérir la nationalité Hélénienne. L’identité réelle des Thaumaturges est gardée secrète, et tout Thaumaturge rencontrant une personne qu’il jugent inapte à la vie dans la Cité peut le renvoyer faire un séjour à Shëafel afin qu’il apprenne la façon de vivre à adopter dans tout Hélénia.

Généralités

Encerclé par des remparts fait de marbre blanc, Shëafel n’offre aucune porte de sortie terrestre et encore moins aérienne. La grande tour de magie de Shëafel créé une barrière magique infranchissable sauf pour les thaumaturges et les personnes subissant le rite de passage.


Quelques nains enfermés dans cette cité et ne souhaitant pas respecter les ordres tentèrent de creuser pour passer sous la barrière, mais leurs tentatives furent vaines car la barrière magique formait une sphère autour de la cité ne laissant aucun moyen d’y échapper.

Quartiers

Place de Keheriel (anciennement Place des écus)

En entrant dans le quartier principal de la cité, vous vous apercevez qu’il s’agit d’une grande place de forme circulaire, agrémentée de magnifiques jardins de fleurs et d’eau recouvrant la quasi-totalité de l’espace.


Une grande place ronde, de magnifiques jardins de fleurs et d’eau recouvrant la totalité de l’espace. De grands édifices qui entourent la place sont à la fois les lieux de travails et les demeures des nombreux banquiers de la cité, les plus riches d’entre eux vivant malgré tout dans le quartier du cercle des rêves.


Le cachet de cette place est le plus important de Shëafel, même plus important que Derbelin. En regardant de plus près les façades des boutiques présentes on peut trouver quelques imprimeries bloqués timidement entre les banques, accueillants de nombreuses chambres dans les étages supérieures pour y loger quelques écrivains public, profitant de la nature de la place pour y trouver inspiration et calme.

Le Cercle des Rêves – Magie. (Le palais de Keheriel)

Dominant la ville de ses hauts remparts, le palais de Keheriel est une merveille indescriptible. Sa structure et son architecture formée à l’aide de quelques F’tagh’n, rendent le lieu divin. Un immense parc recouvre la majorité du sommet des remparts. Des jardins en terrasse et un plan d’eau limpide comme nul autre font face à l’entrée du palais.


Enfin c’est ce que l’on raconte, car nul n’est autorisé à pénétrer dans ce quartier, à moins de faire partie des thaumaturges ou de leurs délégués. En avançant un peu plus, peut être dans l’intention d’entrer et de visiter un tel bâtiment, vous vous sentez mal à l’aise et comme…repoussé…le palais ne vous est donc pas accessible, pour l’instant du moins. Il n’y a qu’un moyen pour vous de pénétrer dans ce palais et votre heure n’est peut être pas encore venue pour ceci, car il faut être…prêt.

Sér’entail (quartier commercial)

Sortant de Derbelin…vous vous retrouvez dans un Sér’entail en perpétuel fourmillement, rapidement vous reculez pour éviter un chargement qui passe puis sautez de côté pour en éviter un autre…les marchandises vont bon train ici, et l’on n’a pas le temps d’attendre que vous vous bougiez…alors ne restez donc pas planté là au milieu… Tout le monde se retrouve ici pourtant, mais sur la zone Est de Sér’entail c’est la noblesse qui prédomine, ne souhaitant pas avoir de contact prolongé avec le « peuple » ainsi que certains le nomme avec mépris…oubliant sans doute ce qu’est aujourd’hui Hélénia….Une république fédérale princière…


Continuant votre marche, vous traversez en largeur cet endroit du quartier, et débouchez sur la place de la dame d’obinahiil qui réalise la séparation entre les deux zones.


Le reste du quartier commercial est rempli d’écuries faisant face à des bâtiments de restauration et chambres d’hôtes. Les forges y sont aussi en abondances. Vous trouverez dans ce quartier toutes les boutiques, attrape-gogo et serveurs de tord boyaux qu’il est possible d’imaginer. La population est amicale et très commerçante, mais reste plutôt pauvre. Les métiers non manuels préférant d’autres quartiers de Shëafel.

Place de Dame d’Obinahiil

De longs et gris bâtiments… des bureaux d’où ressortent d’affairés individus…les entrepôts et les bureaux de Guilde sont principalement axés dans ce quartier.


Placée au centre du Sér’entail, passage obligatoire pour passer d’une zone à l’autre, cette place est l’attraction première de toute la population. Les nobles venant négocier leurs marchandises aux guildes, les membres des guildes tenant des réunions ou commerçant eux-aussi. De nombreux miliciens patrouillent sur la place, et vous pouvez aussi bien les saluer que vous faire tout petit, tout dépends de vous…le quartier d’Aniozezi n’étant pas très loin et surtout afin d’assurer la sécurité des nobles et éviter les soulèvements de foule que certaines guildes provoquent de temps à autres pour montrer aux nobles qu’ils on également le pouvoir dans cette ville.


La place doit son nom à une grande statue de Dame d’obinahiil de fer et de marbre qui serait selon la coutume l’instigatrice de la première guilde de Shëafel. La place est rectangulaire et longue de cinq cent mètres, permettant le passage et le parcage des chariots des nobles venus déposer et des artisans venus se fournir.

Aniozezi (quartier militaire)

En pénétrant ici, vous vous retrouvez dans un des quartiers les plus passionnants de la cité, mêlant la sagesse et la force. Le quartier militaire n’ayant plus sa fonction d’antan, les guerres contre l’extérieur étant devenues inexistantes au vu de la position cachée de Shëafel. Aniozezi ne forme plus que la milice locale réprimant les émeutes. Il reste principalement le donjon central de l’ancien palais de l’intendant de la cité entouré par des ruines et des dizaines de tentes militaires dressés. La position de ces tentes changeant souvent en fonction de l’humeur des supérieurs.


Quelle que soit l’heure de la journée à part les plus matinales, entrez dans ce quartier qui vit au rythme des forges, vous pouvez d’ailleurs voir les forgerons s’acharner avec une patience presque exaspérante sur ces armes d’une qualité indéniable. Une qualité supérieure au reste de la cité car principales fournisseuses de la milice. Un couvre-feu forcé est respecté de tous entre deux heures et six heures du matin permettant aux soldats de faire des manœuvres nocturnes dans un silence étrange. Vous constatez à ces heures que le forges rougeoient encore de leurs feux jamais vraiment éteint mais que vous êtes quasiment seul dans l’un des quartiers les plus sur de la cité.


A quelques pas de là, vous apercevez un bâtiment énorme, sa silhouette se découpant sur le ciel clair…l’université ou l’académie comme on l’appelle aussi, mais autour de ce somptueux bâtiment comme un bas mur, une ruine qui avait du, de son temps constituer un magnifique palais…celui de l’intendant sans aucun doutes…et celui-ci n’ayant pas trouvé de généreux repreneur, on éleva l’université à sa place. Celle-ci attira rapidement la bibliothèque de la sagesse, le musée des anciens…


Le musée des Anciens…le plus fameux à travers Hélénia…si seulement tout un chacun avait la chance de s’y retrouver…vous y voyez à peine entrer des toiles exceptionnelles, que jamais l’on ne pourra déplacer, occupant des sols au plafonds, des toiles uniques…. Autour de vous, également, l’académie de l’architecture, des beaux arts et des mathématiques qui ont illuminé de leur sagesse ce lieu.


De nombreux regroupement de demeures sauvages construits à la hâte dans les ruines des jardins du palais servent de résidences aux étudiants. Les soldats prenant un malin plaisir certain soir pour venir faire leur manœuvre dans ces regroupement de demeures précaires. Il n’est pas rare qu’une masure du quartier s’écroule sur ses occupants.

Mérial (quartier résidentiel pauvre)

Entièrement livré à la folie architecturale des membres de l’académie d’architecture. Ce quartier s’étale de Sér’entail jusqu’aux remparts ouest de Shëafel. L’anarchie des constructions instables et défiant le plus souvent les lois de l’équilibre font que le quartier est en perpétuel changement. L’académie trouvant en ce lieu un parfait terrain d’expérimentation.


Aucune carte n’existe dans ce quartier, car en constante modification. La milice se fait rare et préfère ne pas s’aventurer dans un lieu hostile et dont elle ne contrôle pas la typographie. C’est le quartier idéal pour y voir proliférer des associations d’assassins, de voleurs et autres roublards en tout genre. On retrouve quelques auberges qui sont des aubaines pour les voyageurs perdus dans ce labyrinthe, mais des désastres économiques pour les aubergistes, incapable de fidéliser une clientèle qui ne pourra pas retrouver le chemin de l’auberge le lendemain.


S’il n’existe pas, à proprement parler, de quartier dans cette inextricable débauche de constructions, les ouvriers vivants à Mérial se sont regroupés par corps de métiers. Si durant la journée, l’entente est cordiale. Dès que les trois lunes ont fait leur apparition dans la nuit noir, de sanglantes luttes dont leur apparition entre les différentes factions. Le voyageur non initié au danger de Mérial pourrait bien avoir quelque mauvaise surprise. Il est courant de rencontrer un aubergiste servant des plats empoisonnés de quelques hallucinogènes pour voler la bourse du pauvre ignorant.

Derbelin (Résidentiel Noble/bourgeois)

La colline de Der s’étends sur une large plage de terrain verdoyant, mais les première pentes accueillant le palais de Keheriel, tandis que le quartier de Derbelin en lui-même recouvre entièrement la colline de Lin…c’est du moins ce que vous pouvez constater…Car partout autour ce ne sont que de grandes plaines à l’exception de quelques hameaux de maison accolées au quartier de Zlair’naw’cèhn et Aniozezi. Ces hameaux sont composés d’appartements de luxes accueillant les bourgeois et quelques rares commerces, non manuel, de très hautes qualités.


Du reste de Derbelin vous ne voyez que domaines nobles couvrant des hectares de champs, de prairies, de vignes… et ce n’est sûrement pas là que vous feriez mieux de vous aventurer, à moins de vouloir vous attirer les foudres de l’intendant de ce domaine, voire du noble en question lui-même ! La couleur du quartier variant en fonction des saisons et toujours parsemés de la magie de la cité. Derbelin est à visiter sans retenu pour y trouver le calme.


Les miliciens patrouillent souvent entre les riches résidences des nobles afin d’assurer leur protection. Mais les nobles préfèrent généralement recourir à son propre personnel et quelques hommes armés pour répondre à son besoin de sécurité. Chaque résidence de noble est différente, construite par les meilleurs étudiants de l’académie d’architecture, se sont souvent de petits châteaux ou grandes villas richement décoré et toujours installé au milieu du domaine du noble. Domaine exploitée avec sagesse car toute l’économie de la cité repose sur leur production.


La protection magique dont dispose Shëafel protège les cultures de toutes catastrophes naturelles. Les productions sont toujours égale chaque année, pas de surplus ou de sous production. Ce qui permet de prévoir à long terme sans crainte, assurance qu’adorent les banquiers de la cité.


Les nains qui ont creusés dans les collines de Der pour y trouver une sortie souterraine ont permis de découvrir des gisements de minerais dans les profondeurs de la cité. Quelques domaines privilégiés sont situés sur ces galeries et peuvent exploiter les gisements qui semblent inépuisables, certainement une magie quelconque opérant encore une fois.


A l’extrême sud de Derbelin, vous pouvez trouver le bosquet de la solitude où se dresse, en son centre, fièrement un temple dédié à Dérina. Un bosquet magique, alimenté par la déesse elle-même selon la légende locale. Plusieurs cérémonies ont lieu chaque mois pour vénérer la déesse qui en échange fait repousser magiquement le bosquet, alimentant indéfiniment la cité en bois. Mais personne ne peut affirmer que ce soit Dérina et non pas l’un des effets secondaires du sort d’emprisonnement de Keheriel.

Zlair’naw’cèhn (Administratif)

Le quartier le plus ancien de Shëafel, des demeures collés les unes contre les autres, des ruelles étroites et sombres que l’on a parfois du mal à faire la distinction entre le jour et la nuit.


C’est un quartier toujours remplis de monde, toutes les couches sociales s’y croise, du noble venu poser quelques doléances à l’hôtel de ville, à l’aubergiste cherchant conseil au palais de justice pour régler un impayé, en passant par les marchands ambulants engagés par les guildes pour vendre les fins de stocks dans la rue. Ainsi que des voleurs et assassins accompagnés de plusieurs miliciens pour être amenés au donjon des profondeurs. Donjon qui n’a que de donjon que le nom, car il s’agit en fait de cachot situés sous les ruelles du quartier. En passant ici de nuit, vous pouvez entendre la nuit les cris plaintifs des prisonniers émanant du sol.


Si le quartier semble et est peu accueillant, c’est qu’il n’y a pas d’auberges, ni de commerce, seuls les bâtiments administratifs et de nombreux appartements se trouvent ici, même les lieux de cultes et de cultures sont quittés ce quartier morose… mais pourtant nécessaire au bon fonctionnement de la cité.


L’hôtel de ville, situé en face de la poste, est le seul moyen de communication entre le palais de Keheriel et la cité, car même la poste ne peut accéder au palais de Keheriel. Une urne magique si trouve, les messages posés dedans se retrouvent immédiatement téléporté dans le quartier du cercle des rêves afin d’y être étudié. Cela permet la communication entre les thaumaturges et leur fidèle qui ont voués leur cause au sein de la cité.
Conception et réalisation par Bertrand Garaud 2000-2024