Les Povertes

Les povertes furent une espèce qui vivaient du temps de la première Sulder. Alors que la planète était dominée par les deux grandes espèces (les aigles et les dinos). Les povertes n’étaient alors considérés que comme une espèce animale primitive. Les aigles présentèrent, dans leurs archives, les povertes comme une espèce issue du croisement de lézards et de gros insectes des marécages.


Les povertes étaient des créatures rampantes sur leurs quatre mains. Une tête de lézard arrondi, une langue de serpent verte et des oreilles pointues qui pouvaient percevoir les vibrations du sol. Les povertes possédaient une peau écailleuse.


Les povertes ne possédaient qu’une forme d’intelligence limitée leur permettant de vivre et chasser en groupe.


Lors de la destruction de la première Sulder, les povertes survécurent. Au cours des millénaires qui suivirent, ils évoluèrent. Ils perdirent leur peau écailleuse pour une peau rugueuse. Ils se redressèrent pour marcher sur leurs deux jambes. Les povertes d’origines disparurent totalement de la surface de Sulder pour ne laisser que trois nouvelles espèces intelligentes à leur place. Les trois ont une origine commune, même si aucune ne le reconnait.


C’est ainsi que par l’évolution naturelle des espèces naquirent : les gobelins, les lutins et les ptiverts. Les trois espèces sont encore nommées par les autres espèces : les povertes.

Les gobelins sont les plus grands et les plus robustes des trois. Ils peuvent atteindre la même taille et le même poids que les nains. Leur peau vert mélèze est comme une peau écorce. Leur peau ne peut pas se transpercer sans effort. Leur peau les protège des insectes et du soleil.


Même si les gobelins sont considérés comme des créatures nocturnes. Ils sont plutôt à comparer à des serpents au sang froid. Capable d’emmagasiner la chaleur du soleil en journée et de la consommer durant la nuit.


Les gobelins sont encore régulièrement capturés par les arklins pour en faire des esclaves et les premières lignes de leur armée.


Les gobelins sont des curieux. Ils aiment tester tout ce qui est nouveau, qui brille ou qui fait du bruit. La notion de danger leur semble inconnue.

Les lutins, plus petits que les gobelins, sont des créatures plus discrètes et proches de la nature. Leur origine liée aux insectes est plus prononcée que les deux autres. Cela leur a conféré un don naturel pour identifier et communier avec la flore.


Ils peuvent déceler les vertus et les dangers de chaque plante. Les lutins sont très proches de leur peuple, ils se regroupent naturellement entre eux pour fonder des cités souterraines. Ils sont proches des elfes par nécessité. Les elfes leur garantissant la protection en échange de leur connaissance de la nature.

Les ptiverts forment la plus petite des trois espèces de povertes. Les gobelins et les lutins diront que les ptiverts ont été faits avec tout ce qu’ils n’ont pas voulu. Les ptiverts sont connus pour leur mémoire sélective. Ils ne retiennent que ceux qu’ils veulent bien retenir. Le reste, ils l’oublient instantanément.


Vous pourriez répéter un millier de fois votre nom à ptivert sans qu’il ne le retienne jamais. Mais il pourrait tout aussi bien vous rappeler le nombre de pièces d’or que contenait votre bourse lors de votre première rencontre au seuil de sa mort.


Les ptiverts ne retiennent que ce qui leur semble utile. Et il n’y a presque rien qui leur semble utile.

Les gobelins, les lutins et les ptiverts sont une race de créatures aussi petites que des enfants, mais d’une nature vorace et destructrice. Même si pour les ptiverts ils le font sans aucune conscience.


Lâches et faibles, ils sont souvent manipulés ou asservis par les arklins et les arklins noirs qui sont plus puissants pour en faire des fantassins de première ligne. Car facilement remplaçables.


Les gobelins qui comptent sur leur propre intelligence pour survivre vivent dans les bas-fonds des sociétés évoluées et se nourrissent des restes des peuples civilisés. La plupart des autres races les voient comme de virulents parasites impossibles à exterminer. Les lutins et les ptiverts préfèrent élaborer leur propre campement au coeur des forêts.


Les poverts peuvent manger presque n’importe quoi, mais préfèrent la viande. Ils considèrent la chair des autres espèces comme un met rare et difficile à se procurer. S’ils craignent les races plus grandes qu’eux, leur mémoire courte les poussent souvent à entrer en guerre ou à lancer des attaques contre elles pour satisfaire leurs besoins pernicieux.

Violents, mais féconds, les povertes vivent dans des structures tribales primitives soumises à de constants changements de pouvoir. Rarement capables de subvenir à leurs propres besoins par l’agriculture ou la chasse et la cueillette, les tribus vivent là où la nourriture abonde ou près des endroits où elles peuvent la voler.


Étant donné qu’ils sont incapables de construire des fortifications dignes de ce nom et ont été rejetés de la plupart des lieux facilement accessibles, les povertes vivent généralement dans des endroits reculés et désagréables, et leurs pauvres talents pour la construction et la planification les forcent à s’abriter dans des grottes sommaires, des villages délabrés et des structures abandonnées.


Certains sont doués avec les outils ou pour l’agriculture, et les rares objets de quelque valeur qu’ils possèdent sont généralement des instruments dont se sont débarrassés les autres cultures civilisées.


Du fait de leurs appétits et de leur piètre faculté d’anticipation, les petites tribus sont dominées par les guerriers les plus forts. Même les chefs les plus solides savent que leur survie dépend des attaques qu’ils lancent régulièrement pour sécuriser les sources de nourriture et tuer les jeunes membres les plus agressifs de la tribu.


Les lanceurs de sorts povertes ont un statut particulier dans les tribus, car ils sont considérés comme les seuls capables d'écouter la voix des dieux. Et surtout de la divulguer au reste des tribus.


Les povertes hommes et femmes sont aussi laids et vicieux les uns que les autres, et les deux sexes sont tout aussi susceptibles de s’élever à des positions de pouvoir au sein d’une tribu. Seuls les povertes sont capables de différencier un homme d'une femme de leur espèce. Pour les autres espèces, le doute est toujours important.

La religion des povertes se résument à trois dieux. Leurs dieux ne sont pas visibles dans ce monde, mais ils se manifestent pour les povertes par leurs actions.


- Lamax, la déesse des créatures souterraines. Elle est également associée à la sécheresse et à la mort.


- Lomor, le dieu de la pluie, associé à la vie, à l’agriculture et à la chasse.


- Laror, le dieu modificateur, associé à la création de toutes choses dont à connaissance les povertes.




Lamax dirigent les hordes de L'max. Qui sont représentés dans la religion des povertes par des araignées capable de lancer des toiles invisibles contre les povertes afin de les faire mourir. Dès qu'un poverte tombe malade, c'est qu'il a été touché par un L'max. Les chamans povertes ont pour première fonction de lutter contre les L'max.


Seuls les chamanes peuvent, grâce à leurs esprits, communiquer avec le monde surnaturel. Les rêves ont une signification particulièrement importante chez les povertes et tout rêve est sujet à une interprétation par les chamanes.


L’absence de rêve est considérée comme l’un des choses les plus graves pouvant arriver à un povert.

Les aventuriers poverts sont généralement curieux et enclins à explorer le monde, mais ils se font souvent tuer à cause de leurs propres méfaits et de leur stupidité, ou massacrer pour leurs actes de destruction aléatoires. Du fait de leur nature pernicieuse, il leur est presque impossible d’interagir avec les races civilisées : ils partent donc souvent à l’aventure aux frontières de la civilisation ou dans les espaces sauvages.


Les individus courageux qui survivent assez longtemps chevauchent souvent des araignées géantes apprivoisées et se concentrent sur l’archerie pour éviter les affrontements au contact avec les ennemis plus grands qu’eux.


Les gobelins peuvent être des guerriers lorsqu'ils sont capturés et formés par les arklins. Mais il est extrêmement rare qu'un guerrier gobelin ressorte vivant de l'emprise des arklins.


Les lutins sont proches de la nature, leur population dénombre de nombreux herboriste et maître à potion.


Les lanceurs de sorts povertes sont présents dans les trois races, l'apprentissage se fait toujours seul. Ce qui donne des résultats très aléatoire et très chaotique.

Les gobelins mesurent entre 0,9 m et 1,20 m pour un poids entre 20 à 40 Kgs. Les gobelins ont un visage aplati, un nez épaté, des oreilles pointues, une large bouche et de petites dents pointues. Leur yeux sont ternes et vitreux. Leur couleur de peau va du jaune au vert sombre en passant par toutes les nuances de vert. Leurs yeux vont du rouge vif au jaune citron.


Les gobelins peuvent vivre jusqu'à 40 ans, toutefois la nature belliqueuse des gobelins réduit de beaucoup cette espérance de vie.

Les lutins mesurent entre 0,7 m et 1 m pour un poids entre 15 à 40 Kgs. Les lutins ont un visage aplati, un nez épaté, un large front dégarni très incliné vers l'arrière, des oreilles pointues, une large bouche et de petites dents pointues. Leur yeux sont ternes et vitreux. Leur couleur de peau peuvent prendre toutes les déclinaisons de couleurs des feuilles : rouge, vert, jaune, orange, etc. . Leurs yeux sont verts allant du vert le plus clair au plus foncé.


Les lutins peuvent vivre jusqu'à 70 ans. La relation plus proche de la nature semble expliquer cette longévité particulière par rapport aux autres povertes.

Les ptiverts mesurent entre 0,4 m et 0,7 m pour un poids entre 10 à 25 Kgs. Les ptiverts ont un visage aplati, un nez épaté, un crâne dégarni de cheveux dès la naissance, des oreilles très pointues qui dépassent toujours au-dessus de leur crâne, une large bouche et de petites dents pointues. Leur yeux sont ternes et vitreux. Leur couleur de peau est verte, allant d'un vert feuille à un vert brun. Leurs yeux sont jaunes allant d'un jaune clair à un jaune-orangé.


Les ptiverts peuvent vivre jusqu'à 30 ans. Leur habilité a se fourrer dans le pétrin s'accompagne d'une mortalité très aléatoire.

Ladzing fut un membre de l'équipe spéciale ! Le nom qui fut donné au premier groupe d'apprenti du grand maître qui accompagna la jeunesse de l'aigle Rougue.


C'est certain le seul lutin guerrier connu sur Sulder. Ladzing participa activement à plusieurs campagnes avec Rougue, avant de s'installer définitivement à Englub.


Il deviendra un maître en énergie d'Englub. Une rue de la cité porte son nom, sa demeure est devenu un musée qui retrace le parcours de tous les membres du premier groupe d'apprenti.


Il s'éteindra de vieillesse en ayant dépassé les deux cent ans d'existence.


Même si les lutins ont oublié l'existence de Ladzing, pour les autres espèces, c'est le seul nom de lutin qui est connu.

Ripi est un ptivert particulièrement stupide, même pour un ptivert ! C’est l’idiot de son village, rejeté par les autres ptivert. Il se balade dans les forêts laissant libre cours à son imagination et sa fantaisie. Inventant chaque jour une idée plus farfelue que la précédente.


Découvert par inadvertance par Dyrmdu l’enchanteur. Ce dernier était tombé dans l’une des inventions piégeuses de Ripi. Il le suivra partout avec son lot de blagues plus stupides les unes que les autres.


L’héritage de Ripi sera découvert juste après la découverte de l’héritage de Udueur. Ce qui va créer un lien d’amitié dans l’esprit du ptivert avec le Ulder. C’est ce lien qui parviendra à amuser Udueur et lui faire quitter sa solitude.


Ripi participera activement à la guerre contre les saminiens. Avec l’acte héroïque de sauver la taverne des héritiers de l’invasion ! C’est par cet acte fantaisiste que le point faible des saminiens sera découvert.


Même s’il fait régulièrement des conneries, plusieurs idées de Ripi se révélèrent précieuses pour la survie des héritiers. Il devient le grand ami de Udueur grâce à son humour fantasque.


Ripi est le grand conseiller des petites espèces. Il incarne l’esprit d’ouverture de l’empire des héritiers envers toutes les espèces de la planète.